mercredi 6 mai 2009
mercredi 29 octobre 2008
Les écoliers du douar Ouled Belhadj pris en charge
Les écoliers du douar Ouled Belhadj pris en charge
C’est à l’initiative du « Lion’s club » que les écoliers du douar Ouled Belhadj ont reçu la visite d’un groupe de jeunes Léo accompagnés d’un médecin dans le but d’entamer une campagne de lutte contre la malvoyance chez les écoliers du Dahra.
Cette opération d’envergure est menée sous le patronage posthume de Sid Ahmed Hadjar. Cet ancien correspondant de presse avait été associé à l’initiative lors d’une soirée organisée en son honneur par les membres du « Lion’s club » de Mostaganem lors de la célébration de la journée de la Presse. A l’époque, Sid Ahmed Hadjar luttait de toutes ses forces contre une maladie qui finira par l’emporter. Il avait alors accepté avec empressement la proposition de ses nombreux amis du « Lion’s club » qui tenaient absolument à lui faire endosser la responsabilité morale de cette opération de lutte contre la malvoyance chez les écoliers démunis. Après de multiples atermoiements indépendants de la volonté des membres de cette association caritative, l’opération vient enfin d’être entamée là où, il y a exactement 54 ans, était déclenchée la guerre de libération, grâce au dévouement de Amor Bordji, natif de ce douar qui surplombe « Cap Ivi », et sous l’impulsion de Benabdelmalek Ramdane. Dans ce douar où continue de trôner la sinistre guérite érigée par l’armée coloniale en plein milieu des maisons individuelles, par une journée ensoleillée à souhait, c’est un cortège de six voitures qui s’ébranlera en cette douce matinée automnale. Arrivés sur les lieux vers neuf heures, les visiteurs mirent juste quelques minutes pour organiser, grâce à l’aide des instituteurs et du directeur d’école, un dépistage de la malvoyance chez les 150 élèves que compte l’école. L’opération s’est poursuivie deux heures durant pendant lesquelles les jeunes Léo ont étalage de leur dévouement afin de diagnostiquer pas moins de 45 cas de malvoyance. Distribuant gaufrettes et bonbons qu’un généreux donateur avait gracieusement mis à leur disposition, ils créèrent une ambiance très chaleureuse dans cette localité balayée continuellement par les vents marins. Ce premier dépistage a été suivi par une visite médicale en bonne et due forme effectuée, dans son cabinet, par le Dr Mérouani, lui-même membre du « Lion’s club de Salamandre ». L’opération s’est terminée par l’achat de lunettes pour l’ensemble des écoliers dont la vue a été jugée insuffisante par les médecins spécialistes. Dans ce cadre, ce sont les bienfaiteurs, qui se recrutent parmi les professions libérales et les opérateurs économiques de la région, qui ont financé toute l’opération. Pour ce premier groupe d’écoliers, les responsables du « Lion’s club » tiennent absolument à organiser une cérémonie de remise de lunettes aux intéressés durant la célébration des festivités du 54ème anniversaire de Novembre pour lequel la région a payé l’un des plus lourds tributs, à savoir le sacrifice au champ d’honneur de pas moins de 115 de ses enfants, dont le héros local Amor Bordji, véritable organisateur du déclenchement de la révolution.
C’est à l’initiative du « Lion’s club » que les écoliers du douar Ouled Belhadj ont reçu la visite d’un groupe de jeunes Léo accompagnés d’un médecin dans le but d’entamer une campagne de lutte contre la malvoyance chez les écoliers du Dahra.
Cette opération d’envergure est menée sous le patronage posthume de Sid Ahmed Hadjar. Cet ancien correspondant de presse avait été associé à l’initiative lors d’une soirée organisée en son honneur par les membres du « Lion’s club » de Mostaganem lors de la célébration de la journée de la Presse. A l’époque, Sid Ahmed Hadjar luttait de toutes ses forces contre une maladie qui finira par l’emporter. Il avait alors accepté avec empressement la proposition de ses nombreux amis du « Lion’s club » qui tenaient absolument à lui faire endosser la responsabilité morale de cette opération de lutte contre la malvoyance chez les écoliers démunis. Après de multiples atermoiements indépendants de la volonté des membres de cette association caritative, l’opération vient enfin d’être entamée là où, il y a exactement 54 ans, était déclenchée la guerre de libération, grâce au dévouement de Amor Bordji, natif de ce douar qui surplombe « Cap Ivi », et sous l’impulsion de Benabdelmalek Ramdane. Dans ce douar où continue de trôner la sinistre guérite érigée par l’armée coloniale en plein milieu des maisons individuelles, par une journée ensoleillée à souhait, c’est un cortège de six voitures qui s’ébranlera en cette douce matinée automnale. Arrivés sur les lieux vers neuf heures, les visiteurs mirent juste quelques minutes pour organiser, grâce à l’aide des instituteurs et du directeur d’école, un dépistage de la malvoyance chez les 150 élèves que compte l’école. L’opération s’est poursuivie deux heures durant pendant lesquelles les jeunes Léo ont étalage de leur dévouement afin de diagnostiquer pas moins de 45 cas de malvoyance. Distribuant gaufrettes et bonbons qu’un généreux donateur avait gracieusement mis à leur disposition, ils créèrent une ambiance très chaleureuse dans cette localité balayée continuellement par les vents marins. Ce premier dépistage a été suivi par une visite médicale en bonne et due forme effectuée, dans son cabinet, par le Dr Mérouani, lui-même membre du « Lion’s club de Salamandre ». L’opération s’est terminée par l’achat de lunettes pour l’ensemble des écoliers dont la vue a été jugée insuffisante par les médecins spécialistes. Dans ce cadre, ce sont les bienfaiteurs, qui se recrutent parmi les professions libérales et les opérateurs économiques de la région, qui ont financé toute l’opération. Pour ce premier groupe d’écoliers, les responsables du « Lion’s club » tiennent absolument à organiser une cérémonie de remise de lunettes aux intéressés durant la célébration des festivités du 54ème anniversaire de Novembre pour lequel la région a payé l’un des plus lourds tributs, à savoir le sacrifice au champ d’honneur de pas moins de 115 de ses enfants, dont le héros local Amor Bordji, véritable organisateur du déclenchement de la révolution.
mercredi 22 octobre 2008
vendredi 17 octobre 2008
vendredi 26 septembre 2008
Visite dar 3adjaza de mostaganem
jeudi 25 septembre 2008
lundi 21 juillet 2008
Cérémonie de remise des cannes et dons pour l'association des non-voyants
Photo souvenir des membres du Leo Club accompagné des Lions avec son gouverneur national et présidente avec les membres de l'association des malvoyants
Article el watan du 23 juillet 2008
Discour du Leo Club avant le début de la cérémonie
Article el watan du 23 juillet 2008
Mostaganem : Les malvoyants à l’honneur
Très émouvante et très conviviale que cette cérémonie de remise de cannes à l’association des malvoyants de Mostaganem. Cette première action caritative du Lion’s Club n’aura pas été possible sans la mobilisation concrète des jeunes « Léo », une organisation junior où se retrouvent garçons et filles dont les parents sont affiliés au Lion’s club international.
Tout commença avec l’ingénieuse idée d’organiser un tournoi de tennis. Malgré les entraves de plusieurs partis, les jeunes « Léo » obtinrent alors un succès retentissant, tant sur le plan populaire que sur son volet financier, puisque les droits d’entrée permirent alors de recueillir pas moins de 140 000 DA. C’est cet argent qui avait été initialement destiné à venir en aide aux malvoyants et qui sera alors utilisé pour l’acquisition de pas moins de 80 cannes et 2 micro-ordinateurs, dont l’association des malvoyants avait un pressant besoin. Une demande pour deux ordinateurs avait été introduite depuis deux années auprès du ministère de la Solidarité mais est restée sans suite, comme le soulignera un des sociétaires présents à la cérémonie de remise. Une cérémonie qui s’est déroulée au niveau d’un hôtel dont le propriétaire se joindra à l’action caritative en offrant à son tour la collation de bienvenue mais aussi un troisième micro-ordinateur. Après d’émouvantes paroles prononcées par le gouverneur national du Lion’s club, le docteur Kamel Bensahli qui avait tenu à accompagner cette action plus que symbolique, les présents auront eu droit à une démonstration fort ludique de la part des usagers de cannes pour malvoyants ainsi qu’à l’utilisation d’un logiciel spécial malvoyants grâce auquel ces personnes qui souffrent d’un handicap certains peuvent être guidés dans l’utilisation d’un micro-ordinateur.
Dans son intervention, le président de l’association soulignera l’immense joie des membres de sa corporation de recevoir ces dons de la part de ces jeunes dont la plupart appartiennent à des familles relativement aisées, ajoutant que leurs efforts soutenus seront appréciés à leur juste valeur par pas moins de 80 bénéficiaires qui auront droit à des cannes souples et légères. Cependant, on apprendra qu’un projet de création d’un centre d’apprentissage sur un terrain appartenant à la commune de Mostaganem serait en dormance depuis plusieurs années. Les membres actifs des deux Lion’s club de Mostaganem se sont engagés à venir en aide à l’association des malvoyants afin de trouver une rapide solution à ce qui s’apparente à un imbroglio administratif. Car, la création d’une école spécialisée pou non voyant, qui sont plus de 760 à s’être signalés à l’association, s’avère une tâche prioritaire, surtout lorsque l’on apprendra que pour tout l’Ouest algérien, il n’existe que deux écoles, l’une à Chlef et la seconde à Bouisseville, près d’Oran. Dans une brève mise au point, le Dr Hafsa Kara Mostéfa rappellera à l’assistance que l’opération de dépistage et d’équipement des écoliers malvoyants de la région, qui est placée sous le patronage du journaliste Sid Ahmed Hadjar, présent avec sa famille à la cérémonie, sera bien lancée dès la prochaine rentrée scolaire. Dans ce cadre, un court stage sera dispensé par Dr Rédouane Hadjidj à l’intention des jeunes « Léo » qui se chargeront du dépistage au niveau des écoles. Le relais sera ensuite confié au Dr Mérouani, ophtalmologue, membre du Lion’s Club, qui prendra en charge l’aspect médical et la délivrance gracieuse des ordonnances. Cette opération d’envergure rencontre des échos très favorables de la part de quelques opérateurs économiques de la région, lesquels se sont engagés à lui assurer le soutien financier nécessaire.
Très émouvante et très conviviale que cette cérémonie de remise de cannes à l’association des malvoyants de Mostaganem. Cette première action caritative du Lion’s Club n’aura pas été possible sans la mobilisation concrète des jeunes « Léo », une organisation junior où se retrouvent garçons et filles dont les parents sont affiliés au Lion’s club international.
Tout commença avec l’ingénieuse idée d’organiser un tournoi de tennis. Malgré les entraves de plusieurs partis, les jeunes « Léo » obtinrent alors un succès retentissant, tant sur le plan populaire que sur son volet financier, puisque les droits d’entrée permirent alors de recueillir pas moins de 140 000 DA. C’est cet argent qui avait été initialement destiné à venir en aide aux malvoyants et qui sera alors utilisé pour l’acquisition de pas moins de 80 cannes et 2 micro-ordinateurs, dont l’association des malvoyants avait un pressant besoin. Une demande pour deux ordinateurs avait été introduite depuis deux années auprès du ministère de la Solidarité mais est restée sans suite, comme le soulignera un des sociétaires présents à la cérémonie de remise. Une cérémonie qui s’est déroulée au niveau d’un hôtel dont le propriétaire se joindra à l’action caritative en offrant à son tour la collation de bienvenue mais aussi un troisième micro-ordinateur. Après d’émouvantes paroles prononcées par le gouverneur national du Lion’s club, le docteur Kamel Bensahli qui avait tenu à accompagner cette action plus que symbolique, les présents auront eu droit à une démonstration fort ludique de la part des usagers de cannes pour malvoyants ainsi qu’à l’utilisation d’un logiciel spécial malvoyants grâce auquel ces personnes qui souffrent d’un handicap certains peuvent être guidés dans l’utilisation d’un micro-ordinateur.
Dans son intervention, le président de l’association soulignera l’immense joie des membres de sa corporation de recevoir ces dons de la part de ces jeunes dont la plupart appartiennent à des familles relativement aisées, ajoutant que leurs efforts soutenus seront appréciés à leur juste valeur par pas moins de 80 bénéficiaires qui auront droit à des cannes souples et légères. Cependant, on apprendra qu’un projet de création d’un centre d’apprentissage sur un terrain appartenant à la commune de Mostaganem serait en dormance depuis plusieurs années. Les membres actifs des deux Lion’s club de Mostaganem se sont engagés à venir en aide à l’association des malvoyants afin de trouver une rapide solution à ce qui s’apparente à un imbroglio administratif. Car, la création d’une école spécialisée pou non voyant, qui sont plus de 760 à s’être signalés à l’association, s’avère une tâche prioritaire, surtout lorsque l’on apprendra que pour tout l’Ouest algérien, il n’existe que deux écoles, l’une à Chlef et la seconde à Bouisseville, près d’Oran. Dans une brève mise au point, le Dr Hafsa Kara Mostéfa rappellera à l’assistance que l’opération de dépistage et d’équipement des écoliers malvoyants de la région, qui est placée sous le patronage du journaliste Sid Ahmed Hadjar, présent avec sa famille à la cérémonie, sera bien lancée dès la prochaine rentrée scolaire. Dans ce cadre, un court stage sera dispensé par Dr Rédouane Hadjidj à l’intention des jeunes « Léo » qui se chargeront du dépistage au niveau des écoles. Le relais sera ensuite confié au Dr Mérouani, ophtalmologue, membre du Lion’s Club, qui prendra en charge l’aspect médical et la délivrance gracieuse des ordonnances. Cette opération d’envergure rencontre des échos très favorables de la part de quelques opérateurs économiques de la région, lesquels se sont engagés à lui assurer le soutien financier nécessaire.
mercredi 7 mai 2008
vendredi 2 mai 2008
02 MAI 2008: barbacue en forêt
mercredi 30 avril 2008
30 AVRIL 2008: Article de presse de el watan
LE LIEN VERS L'ARTICLE:
http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=93106
Le tennis club renaît de ses cendres
Alors qu’on le croyait complètement désuet, le tennis club de Salamandre vient de prendre une sacrée revanche sur ses détracteurs. L’évènement s’est déroulé le week-end dernier lorsqu’un groupe de jeunes filles et garçons, regroupés au sein du Lion’s club, s’est donné le mot pour organiser un tournoi à caractère caritatif.
C’est en effet pour venir en aide aux handicapés visuels que les membres du Léo club auront pris l’initiative d’organiser un tournoi toutes catégories à l’intention des joueurs de tennis. Le principe de toute action caritative initiée par le Lion’s club, dont les Léo constituent une excroissance juvénile, étant uniquement de se mettre au service d’une cause à forte connotation humanitaire, ce tournoi de tennis allait faire d’une pierre plusieurs coups. Ce n’est qu’une fois sur le site du « Raquette club » que les jeunes volontaires se rendront compte de l’étendue de la tâche qui les attendait. Le club était dans un état de délabrement avancé ; il n’avait plus d’eau courante, ni de branchement électrique, ni aucune autre commodité. Les mauvaises herbes qui s’étaient emparées des moindres espaces allaient en dissuader quelques uns. Heureusement que leur volonté de fer allait reprendre le dessus, car à l’énumération des différends problèmes, nombreux sont ceux et celles qui allaient rapidement déchanter. Car dès le départ, les difficultés allèrent en se multipliant, donnant à chaque fois naissance à des obstacles qui parurent infranchissables. Mais grâce à la volonté des ces jeunes qui venaient d’être confrontés à leur premier grand défi, les unes après les autres, les contraintes de départ allaient s’estomper. Contacté par le président du Lion’s club Mosta Salamandre, Krachaï Ahmed, le vice-président au maire chargé du service technique se rendra immédiatement sur site pour évaluer l’ampleur de la tâche. En voyant les « Léo » arrachant l’herbe et avalant la poussière soulevée par le nettoyage des courts, il ramena une pelleteuse qui aidera rapidement à dégager cette jungle. Le branchement électrique sera effectué par Sonelgaz qui empochera 15 000 DA, pour seulement la durée du tournoi, soit 48 heures. Car ni la mairie, à qui appartient le « Raquette », ni la ligue de tennis n’avaient honoré leurs vielles et lourdes factures. Depuis une dizaine d’année, les présidents d’APC successifs avaient reconduit la décision imbécile et scélérate de ne plus honorer les factures d’eau de l’EPEOR – d’où une dette de 20 millions de cts- et celles de Sonelgaz.
Force des bras
Sans eau, ni électricité, le tennis club devenait une proie facile pour les déprédateurs professionnels qui sont à l’affût de la moindre opportunité. Avec une ligue affaiblie et une mairie totalement désintéressée, le site qui fut jadis un lieu de rencontre pour les familles et les férus de belles choses, périclitera à vue d’œil. Même l’actuel responsable verra d’un mauvais œil l’arrivée impromptue des ces jeunes qui voulaient en découdre. C’est sur leurs économies que le compteur d’électricité sera remis en place. C’est également à la force de leurs bras que mauvaises herbes et crevasses seront éradiquées le temps du tournoi. Car la machine était bien lancée et les sponsors se bousculaient. L’un prendra en charge la confection de 1 000 affiches que les volontaires iront coller aux quatre coins de la ville. C’est ainsi que jeudi matin, la raquette retrouvait une activité dont on n’avait plus souvenance depuis les années 70. Le droit d’entrée qui était fixé à 100 dinars n’allait nullement dissuader les amateurs de sensations fortes. Alors que les organisateurs tablaient sur 200 entrées, ils enregistrèrent près de 600. Le succès populaire allait être doublé d’un succès sportif. En effet, venus de Tlemcen, d’Oran, de Aïn Témouchent, les tennismen et tenniswomen seront 160 à se porter sur les listes du tournoi. Donnant le tournis à la ligue qui se fera vite déborder au profit des « Léo » qui s’accrochaient à leur projet au fur et à mesure que les difficultés augmentaient. Le dynamique entraîneur prendra très vite la mesure de l’évènement, ce qui en fera un précieux collaborateur pour organiser les différentes compétitions. Des musiciens, des chanteurs, un DJ, tous bénévoles, se joindront à la fête. Si bien que durant tous le week-end, se relayeront sur les coûts garçons et filles qu’un public déchaîné mais bon enfant encourageait à tue-tête. Il y eut même l’arrivée inopinée et totalement inattendue de Hakim Dekkar et du champion de France de tectonique, qui se produira à deux reprises. Algérien de cœur, mais Lyonnais d’adoption, ce jeune chanteur fera sensation à côté du jeune chanteur de Rap local, dont le handicap moteur n’aura en rien empêché de faire un concert dont il a seul le secret. La fête se prolongera jusque très tard dans la soirée de vendredi. Aux alentours, ce sera, deux jours durant, une file ininterrompue de voitures qui feront le bonheur de deux gardiens occasionnels. La recette de ce tournoi servira exclusivement à l’achat de cannes électroniques pour aveugles, dont le prix unitaire est de 8 000 Da. Toutefois, un importateur spécialisé aurait envisagé de les céder à un prix symbolique. Ce qui serait le meilleur encouragement à cette jeunesse pas si passive qu’elle n’en donne l’air.
Yacine Alim
http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=93106
Le tennis club renaît de ses cendres
Alors qu’on le croyait complètement désuet, le tennis club de Salamandre vient de prendre une sacrée revanche sur ses détracteurs. L’évènement s’est déroulé le week-end dernier lorsqu’un groupe de jeunes filles et garçons, regroupés au sein du Lion’s club, s’est donné le mot pour organiser un tournoi à caractère caritatif.
C’est en effet pour venir en aide aux handicapés visuels que les membres du Léo club auront pris l’initiative d’organiser un tournoi toutes catégories à l’intention des joueurs de tennis. Le principe de toute action caritative initiée par le Lion’s club, dont les Léo constituent une excroissance juvénile, étant uniquement de se mettre au service d’une cause à forte connotation humanitaire, ce tournoi de tennis allait faire d’une pierre plusieurs coups. Ce n’est qu’une fois sur le site du « Raquette club » que les jeunes volontaires se rendront compte de l’étendue de la tâche qui les attendait. Le club était dans un état de délabrement avancé ; il n’avait plus d’eau courante, ni de branchement électrique, ni aucune autre commodité. Les mauvaises herbes qui s’étaient emparées des moindres espaces allaient en dissuader quelques uns. Heureusement que leur volonté de fer allait reprendre le dessus, car à l’énumération des différends problèmes, nombreux sont ceux et celles qui allaient rapidement déchanter. Car dès le départ, les difficultés allèrent en se multipliant, donnant à chaque fois naissance à des obstacles qui parurent infranchissables. Mais grâce à la volonté des ces jeunes qui venaient d’être confrontés à leur premier grand défi, les unes après les autres, les contraintes de départ allaient s’estomper. Contacté par le président du Lion’s club Mosta Salamandre, Krachaï Ahmed, le vice-président au maire chargé du service technique se rendra immédiatement sur site pour évaluer l’ampleur de la tâche. En voyant les « Léo » arrachant l’herbe et avalant la poussière soulevée par le nettoyage des courts, il ramena une pelleteuse qui aidera rapidement à dégager cette jungle. Le branchement électrique sera effectué par Sonelgaz qui empochera 15 000 DA, pour seulement la durée du tournoi, soit 48 heures. Car ni la mairie, à qui appartient le « Raquette », ni la ligue de tennis n’avaient honoré leurs vielles et lourdes factures. Depuis une dizaine d’année, les présidents d’APC successifs avaient reconduit la décision imbécile et scélérate de ne plus honorer les factures d’eau de l’EPEOR – d’où une dette de 20 millions de cts- et celles de Sonelgaz.
Force des bras
Sans eau, ni électricité, le tennis club devenait une proie facile pour les déprédateurs professionnels qui sont à l’affût de la moindre opportunité. Avec une ligue affaiblie et une mairie totalement désintéressée, le site qui fut jadis un lieu de rencontre pour les familles et les férus de belles choses, périclitera à vue d’œil. Même l’actuel responsable verra d’un mauvais œil l’arrivée impromptue des ces jeunes qui voulaient en découdre. C’est sur leurs économies que le compteur d’électricité sera remis en place. C’est également à la force de leurs bras que mauvaises herbes et crevasses seront éradiquées le temps du tournoi. Car la machine était bien lancée et les sponsors se bousculaient. L’un prendra en charge la confection de 1 000 affiches que les volontaires iront coller aux quatre coins de la ville. C’est ainsi que jeudi matin, la raquette retrouvait une activité dont on n’avait plus souvenance depuis les années 70. Le droit d’entrée qui était fixé à 100 dinars n’allait nullement dissuader les amateurs de sensations fortes. Alors que les organisateurs tablaient sur 200 entrées, ils enregistrèrent près de 600. Le succès populaire allait être doublé d’un succès sportif. En effet, venus de Tlemcen, d’Oran, de Aïn Témouchent, les tennismen et tenniswomen seront 160 à se porter sur les listes du tournoi. Donnant le tournis à la ligue qui se fera vite déborder au profit des « Léo » qui s’accrochaient à leur projet au fur et à mesure que les difficultés augmentaient. Le dynamique entraîneur prendra très vite la mesure de l’évènement, ce qui en fera un précieux collaborateur pour organiser les différentes compétitions. Des musiciens, des chanteurs, un DJ, tous bénévoles, se joindront à la fête. Si bien que durant tous le week-end, se relayeront sur les coûts garçons et filles qu’un public déchaîné mais bon enfant encourageait à tue-tête. Il y eut même l’arrivée inopinée et totalement inattendue de Hakim Dekkar et du champion de France de tectonique, qui se produira à deux reprises. Algérien de cœur, mais Lyonnais d’adoption, ce jeune chanteur fera sensation à côté du jeune chanteur de Rap local, dont le handicap moteur n’aura en rien empêché de faire un concert dont il a seul le secret. La fête se prolongera jusque très tard dans la soirée de vendredi. Aux alentours, ce sera, deux jours durant, une file ininterrompue de voitures qui feront le bonheur de deux gardiens occasionnels. La recette de ce tournoi servira exclusivement à l’achat de cannes électroniques pour aveugles, dont le prix unitaire est de 8 000 Da. Toutefois, un importateur spécialisé aurait envisagé de les céder à un prix symbolique. Ce qui serait le meilleur encouragement à cette jeunesse pas si passive qu’elle n’en donne l’air.
Yacine Alim
lundi 28 avril 2008
vendredi 25 avril 2008
jeudi 24 avril 2008
le tournoi
24-25 AVRIL 2008: Le jour J est arrivé
mercredi 23 avril 2008
23 AVRIL 2008:J-1
mardi 22 avril 2008
jour et nuit sans relâche
organisation jour et nuit
devant les difficultés survenues et la réticence de la ligue de tennis les léo se mobilisent
22 AVRIL 2008: Place au netoyage du site
dimanche 20 avril 2008
vendredi 18 avril 2008
samedi 12 avril 2008
samedi 8 mars 2008
lundi 3 mars 2008
jeudi 21 février 2008
jeudi 14 février 2008
LEO CLUB MOSTAGANEM
LE LEO CLUB MOSTAGANEM
LE LEO CLUB EST UNE ASSOCIATION INTERNATIONALE DE JEUNES ENTRE 18 ANS ET 32 ANS .
QUI A POUR BUT DE RECOLTER DE L ARGENT POUR AIDER LES ASSOCIATIONS LOCALES
LE LEO CLUB MOSTAGANEM COMPTE 15 MEMBRES FONDATEURS TRES DYMANIQUES ET MOTIVES ,LA PREMIERE ACTION DU LEO CLUB MOSTAGANEM FUT DE REDONNER UNE SECONDE VIE AU CLUB DE TENNIS DE LA SALAMANDRE ( ibn-sina)
EN ORGANISANT UNE MANIFESTATION CULTURELLE ET SPORTIVE LE 24 ET 25 AVRIL 2008
L ENTREE ETAIT FIXE A 100 DA PAR PERSONNE
ET LA PARTICIPATION ETAIT DE 150DA PAR JOUEUR
LE LEO CLUB MOSTAGANEM ETAIT TRES HEUREUX DE VOIR PLUS DE 800 PERSONNES REPONDRE PRESENTES AVEC UNE RECETTE IMPORTANTE L'ARGENT RECOLTE VA SERVIR A ACHETER DES CANNES ELECTRONIQUES POUR LES NON VOYANTS .
(les photos de la remise des cannes seront bientôt sur le blog)
Inscription à :
Articles (Atom)
.JPG){kind=link}
